L’Émission, “Reconnaissance : le déclic qui a tout changé !”

Seuls 23 % des travailleurs souhaitent rester à un poste où ils ne sont pas soutenus et considérés à leur juste valeur, selon l’étude “2024 : Engagement and Retention” publiée par Achievers Workforce Institute.

2024 rime avec management positif ! Une pratique qui n’a rien d’un effet de mode, mais qui constitue une réalité bien ancrée dans la vie des entreprises. Parmi les piliers qui servent le concept, la reconnaissance et la valorisation des collaborateurs s’imposent comme des leviers indispensables pour fidéliser et motiver les équipes.

Dans le cadre du lancement de L’Émission, notre nouveau programme qui aborde les thématiques du quotidien au sein des entreprises, nous avons souhaité frapper fort en abordant ces aspects dans notre première édition intitulée : “Reconnaissance : le déclic qui a tout changé !”.

L’occasion de faire témoigner des collaborateurs qui contribuent à véhiculer les valeurs de partage et de valorisation des compétences à l’individuel, pour servir le collectif.

Découvrez leur témoignage !

La parole est à Guy Novès : figure emblématique du rugby à XV

Véritable réussite du rugby français, ancien joueur, entraîneur et sélectionneur de l’équipe de France, Guy Novès est le premier invité à s’exprimer. Selon lui “les succès et réussites ne peuvent être atteints que collectivement, chaque personne joue son rôle et apporte sa pierre à l’édifice : staff, médecins, podologues, vidéastes, préparateurs physiques, le personnel d’entretien chargé de nettoyer les vestiaires… toutes les personnes qui font partie du club, même”.

Mais penser collectif ne veut pas dire négliger les individualités, d’autant plus quand on est face à des personnes issues d’horizons différents ! Il souligne une réalité qui résonne telle un crédo : c’est l’addition des individus qui fait la force du collectif.

“Coacher collectif c’est en permanence revenir sur l’individu. Je ne m’adresse pas à Thierry Dusautoir comme à Fabien Pelous. Il est nécessaire d’adapter son discours à son interlocuteur“

Pour Guy Novès, les qualités d’un bon manager tiennent en deux points : savoir écouter et savoir entendre pour gagner la confiance de ses pairs. Cela passe bien sûr par une relation de vérité et d’honnêteté : “il faut pouvoir dire la vérité aux personnes à qui on s’adresse, (...) des choses qui ne sont pas toujours faciles.”

Pour valoriser ses équipes et chaque profil à sa juste valeur, il souligne enfin l’importance de “connaître les qualités, défauts, points forts et points faibles de chacun. Pour pouvoir leur dire les choses, il faut entendre leur histoire !”

Il rappelle aussi que la reconnaissance personnelle agit comme un catalyseur d’équipe : elle stimule l’envie de se dépasser et multiplie ainsi les chances d’atteindre les performances collectives. Une notion universelle qui se décline tant dans le monde du sport, qu’en entreprise.

Mohamed Djennane, directeur de plateformes : un parcours évolutif

Le chemin de Mohamed Djennane au sein de Viaposte est jalonné de succès. Entré en tant qu’intérimaire dans l'entreprise il y a 12 ans sur le site de Chelles, il a rapidement été identifié pour son potentiel. Ses qualités évidentes pour gérer ses équipes et mener des projets stratégiques lui ont permis d’être promu cadre à seulement 22 ans ! Il a contribué à mener des missions de grande envergure comme des ouvertures de sites et la gestion de pics d’activité.

Si ses compétences techniques sont indéniables, c’est par ses qualités managériales qu’il se démarque aujourd’hui en tant que directeur de plusieurs plateformes. “J’ai dû gagner la confiance de mes équipes, notamment du fait de mon jeune âge. Pour y parvenir, j’ai mis l’accent sur la disponibilité et l’écoute : c‘est du gagnant-gagnant pour tout le monde ! La confiance, la loyauté, l’engagement, l’impartialité : ce sont des valeurs qui m’ont été transmises et que j’essaie de transmettre à mon tour. Je veux être juste et impartial.”

Pour ce faire, Mohamed ne lésine pas sur les petits détails qui font toute la différence : ”L’importance des petits gestes est essentielle, c’est une forme de reconnaissance au quotidien. Un simple bonjour avec le prénom, dire merci et bravo aussi !”

L’échec dans tout cela ? Pour ce directeur de plateforme multi-sites, c’est avant tout un moteur qui permet d’avancer : ”En cas d’échec, il faut donner du sens et remercier pour repartir sur le bon rail.”

Quel est ce déclic qui l’a fait évoluer dans la fonction de manager ? “La période COVID, avec le doublement des volumes, c’était du non-stop, j’ai pris conscience que mes équipes étaient vraiment engagées : à la fin de chaque vacation on s’applaudissait ! Cela a contribué à nourrir la confiance et à souder les équipes.”

Le mot de la fin pour Mohamed Djennane, c’est de faire bénéficier ses collaborateurs des mêmes chances que lui, en misant par exemple sur la promotion des talents. “J’ai dans mes équipes 3 responsables d’exploitation en CDI qui sont d’anciens intérimaires, et mon ancien responsable d’exploitation, qui a également commencé en intérim, est désormais cadre !”.

Catherine Goldfarb, DRH : l’Université Viaposte au service de la formation des managers

Catherine Goldfarb, notre directrice des ressources humaines souligne l’importance pour l’entreprise de multiplier les réussites collectives, comme individuelles : “Nous avons mis en place une Université Viaposte dédiée aux managers : nous essayons de leur transmettre les outils et méthodes qui leur permettent de grandir et de faire grandir leurs équipes.”

“Divers modules de formation ont ainsi été créés, certains sur les bases du management avec un focus particulier sur l’appropriation des valeurs : l’ADN de Viaposte. Mais nous avons aussi développé des modules plus orientés sur les émotions : l'écoute active, comment on incarne son feedback”. Ce parti pris de la formation vise à mieux appréhender le rôle du manager dans sa globalité et à mesurer l’efficacité du management par la reconnaissance de l’équipe et de chacun des collaborateurs.

Nombreux sont ceux qui ont déjà pris part à l’aventure comme le précise Catherine : “On y a intégré des managers avec des modèles d’évolution comme Mohamed pour inspirer les collaborateurs et apporter de la véracité. Près de 1200 formations depuis la création de l’Université en 2021 ont déjà été animées parmi lesquelles 30% sur les savoir-être, 30% sur le management et 30% sur la communication.”

Catherine Goldfarb concède toutefois que l’investissement du collaborateur, son envie d’apprendre et de comprendre pèsent pour beaucoup dans la balance. Cette valorisation de l’engagement prend toute sa mesure dans :

Les campagnes d’entretiens annuels et professionnels ;
La revue des talents pour faire remonter les souhaits de mobilité.

“Les mobilités et promotions sont valorisées chez Viaposte. Nous avons par exemple déployé des lettres de mission qui permettent de se mettre en situation, de se tester, de voir ce qui a été réussi ou non pour savoir où on va avant de postuler.”

Elle conclut en invitant chaque collaborateur à oser : “Mon ambition est que vous soyez tous ambitieux.”

Malik Tliche : technicien de maintenance chez Viaposte

Pour clôturer cette première édition de L’Émission, la parole est désormais à Malik Tliche, technicien de maintenance depuis 5 ans, mais qui a revêtu plusieurs casquettes dans l'entreprise depuis 2016. Opérateur de presse en intérim à ses débuts, puis rapidement CDIsé, il a fait ses premières armes entre autres sous la direction de Mohamed ! Ces évolutions internes, en passant de métiers logistiques à un métier de la maintenance, s’expliquent avant tout par la passion qui l’anime au quotidien :” Je suis fier de faire ce métier, de faire ce que j’aime. Quand c’est fait avec le cœur (...) la pénibilité du métier disparaît !”

Un parcours évolutif comme celui-ci a été rendu possible par la mobilité inter-métiers de Viaposte, mais résulte aussi d’une grande résilience : “J’ai eu des difficultés dans ma jeunesse, notamment durant la période du collège où j'ai été la cible de harcèlement. J’ai été mis à l’écart et ça m’a permis d’axer ma vie autrement : j’étais bon élève, ce qui me permettait d'avoir un certain cadre et d’être remarqué autrement.”

Pour Malik, cette soif d’excellence au collège s’applique encore aujourd’hui, dans son métier. Se faire remarquer de ses managers pour la qualité de son travail est un élément clé de motivation. Cette reconnaissance nourrit son engagement et sa soif de performance : “Savoir que notre responsable est satisfait, quand on reçoit des encouragements et des félicitations, forcément cela motive, donne confiance en soi, ce qui permet de faire encore plus et mieux. “